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Histoires

Padre ML’entretien était censé durer 15 minutes. J’avais préparé mes questions. Elles cherchaient toutes à découvrir l’homme derrière la figure publique d’Ismael Moreno, jésuite hondurien que beaucoup appellent simplement Padre Melo et qui consacre sa vie à défendre la liberté d’expression et les droits fondamentaux des personnes les plus marginalisées et les plus vulnérables de son pays.

Directeur de l’Équipe de réflexion, recherche et communication (ERIC) et de Radio Progreso, le père Melo est connu dans le monde entier, non seulement par des communautés, mais aussi par des groupes gouvernementaux, des églises, des universités et des organisations internationales de la société civile.

Toutefois, le combat pour la justice a eu de graves conséquences pour lui et ses collègues: on ne compte plus les menaces de mort au point que le père Melo est aujourd’hui placé sous la protection de la police. Quelques membres de son équipe y ont laissé leur vie.

« C’est que nous ne luttons pas contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes. » [Éphésiens 6,12]

En fait, les quinze minutes sont devenues une heure et j’ai oublié ma liste de questions dès que j’ai entendu ce que le père Melo avait à dire.

Où puise-t-il la force de continuer en dépit des dangers? Qui est l’homme qui mène cette lutte pour les plus marginalisés? Et d’où sort-il?

Au fil d’une conversation moins structurée, mais beaucoup plus détendue que prévu, les réponses affluent.

Bien des gens ne connaissent pas votre histoire, père Melo. Pourriez-vous nous dire un peu d’où vous venez?

J’ai 61 ans. Ma mère est d’origine salvadorienne et elle est arrivée ici, sur la côte nord du Honduras, quand elle avait 6 ans. Elle est venue à pied avec sa mère et ses frères depuis le Salvador, à quelque 800 kilomètres d’ici. Je suis l’avant-dernier des dix enfants qu’a eus maman, nous sommes encore cinq aujourd’hui.

J’ai grandi dans une humble famille paysanne. Tandis que mon père restait aux champs à travailler la terre, notre mère s’est établie en ville, où je suis allé à l’école. J’ai fait mes études secondaires au collège des jésuites de San José. À l’époque, dans les années 1960-70, il y avait deux collèges dans la ville d’El Progreso: celui des pauvres et celui qu’on appelait le collège des riches. Mes grands frères avaient étudié au collège des pauvres. Et quand j’ai terminé mon primaire, c’est là que je serais allé normalement. Mais cette année-là, le maire de la ville a lancé un concours pour offrir deux bourses d’études. Sur les onze écoles de la région, j’avais l’un des meilleurs dossiers. J’ai donc pu aller étudier chez les jésuites.

À quel moment avez-vous pensé à entrer chez les jésuites?

J’ai commencé à travailler avec les jésuites en 1972 et cela devait jouer un rôle déterminant dans ma vie. Il y avait au collège à ce moment-là un groupe de régents[1] : quelques Espagnols et quelques Américains. Je suis devenu très ami avec eux. Ils m’emmenaient au camping, en excursion ou pour d’autres activités. J’ai commencé à faire de l’alphabétisation et c’est à ce moment-là que j’ai contracté « le virus » de la vocation. « Ces gars-là sont pleins d’enthousiasme, me disais-je, est-ce que je ne pourrais pas être comme eux? »

Il y a d’autres expériences qui m’ont marqué, notamment le meurtre de mon père en 1974. C’était un leader paysan de la base, un homme humble et pauvre, mais très ouvert d’esprit. Il était engagé politiquement et socialement.

J’ai aussi été touché par la présence du père Guadalupe Carmen, qui accompagnait une organisation paysanne. Toujours vêtu de blanc, il accompagnait mon père quand il présidait la réunion d’une coopérative paysanne. La rencontre d’un prêtre qui travaillait avec les paysans et le meurtre de mon père ont marqué ma vie et m’ont fait penser à entrer dans la Compagnie de Jésus.

Quand entrez-vous finalement dans la Compagnie de Jésus?

Le moment décisif aura été le martyre du père Rutilio Grande, le 12 mars 1977. J’étais étudiant en droit à l’Université nationale du Nicaragua, et impliqué dans le mouvement étudiant de lutte pour la justice sociale. Le 12 mars 1977, j’ai appris l’assassinat du père Rutilio et les menaces lancées contre les autres jésuites par les escadrons de la mort : « Si vous ne partez pas dans les 60 jours, vous serez assassinés ». J’ai été impressionné par la réponse unanime des jésuites : « nous restons au Salvador ». J’ai alors appelé mon directeur spirituel jésuite, le père José María Tojeira, pour lui dire : « ils ont tué le père Rutilio Grande, eh bien, je vais prendre sa place ».

Depuis lors, est-ce que vous avez eu des doutes sur votre vocation?

En 40 ans dans la Compagnie de Jésus, j’ai eu des doutes de toutes sortes. En général, ils ont à voir avec l’engagement ecclésial de la Compagnie ou avec les mouvements sociaux. Mais je n’ai jamais eu le moindre doute quant à mon engagement social pour les pauvres. Là-dessus jamais. Par ailleurs, ma vie dans la Compagnie a toujours été stable. Je serai toujours reconnaissant à la Compagnie parce que, en toute humilité, elle m’a toujours permis de faire ce à quoi je tiens, toujours en dialogue, bien sûr, avec les supérieurs et la communauté.

Ma régence, par exemple, je l’ai faite dans des collectivités rurales, d’abord au Nicaragua puis dans le nord du Honduras. J’ai accompagné dans leur résistance des communautés autochtones du Guatemala. J’ai été présent dans différents secteurs pendant la guerre au Salvador et au Nicaragua. Je remercie la Compagnie de m’avoir permis de vivre tout cela.

Que pensez-vous de la violence comme tremplin vers la justice et la paix?

J’ai vécu les trois guerres en Amérique centrale : au Nicaragua, au Salvador et au Guatemala. Je les ai vécues de près et, sur la foi de cette expérience, je ne peux qu’affirmer avec la plus grande conviction que notre mission apostolique doit toujours être au service de la paix et qu’elle doit toujours appliquer des moyens pacifiques. Il faut promouvoir pacifiquement des transformations profondes, parce que la guerre n’est jamais la solution.  Encore une fois, je parle d’expérience : la guerre et la violence ne sont jamais la solution pour un monde qui a besoin de vivre en paix, dans la justice et la dignité.

[box] Le 16 novembre 1989, six prêtres jésuites et deux laïques sont assassinés sur le campus de l’Université centre-américaine, on les fait s’étendre face contre terre pour les abattre à bout portant.[/box]

Pourriez-vous nous parler de votre expérience de travail avec les jésuites? Et en particulier avec les martyrs du Salvador.

Après mon noviciat au Panama, j’ai fait ma philosophie au Mexique. Mais la théologie, je l’ai étudiée au Salvador. C’est là que j’ai reçu des cours des jésuites qui allaient être assassinés. Cela m’a profondément marqué. J’ai présenté mon mémoire de maîtrise en théologie au Salvador en septembre 1989. C’est la dernière fois que j’ai vu Ignacio Ellacuría et que j’ai partagé un repas avec Elva et Celina Ramos, qui étaient de grandes amies.

photo de jesuits.global

J’étais rentré travailler au Honduras. Quand j’ai appris l’assassinat des jésuites, d’Elva et de Celina, j’ai accompagné un confrère jésuite jusqu’à Tocoa (dans le département de Colón, au Honduras), mais sans passer saluer ma mère, doña Alita. Elle connaissait tous les jésuites assassinés et elle m’a appelé : « pourquoi n’es-tu pas venu me voir, mon garçon? Tu ne voulais pas que je te voie pleurer? – Oui, maman, c’est bien ça. — Écoute bien, m’a-t-elle dit, il faut te préparer : ils ont tué tes compagnons, mais il ne s’agit pas d’avoir peur. Tu dois te préparer au cas où il te faudrait, toi aussi, donner ta vie pour ta mission. » Ces paroles se sont gravées dans mon cœur : la voix de ma mère m’apportait la confirmation que Dieu voulait, qu’il veut toujours, que je continue de faire sa volonté, malgré les difficultés, les inquiétudes et les hésitations.

Vous parlez de doutes au sujet de l’institution ecclésiale. Où puisez-vous la motivation pour continuer au sein d’une Église que plusieurs remettent en question aujourd’hui?

Ce qui m’aide, c’est de rester humble avec moi-même, et aussi avec mes frères jésuites. Nous vivons dans une Église, une institution, qui est parfois plus pécheresse que sainte. Mais nous aussi, nous sommes pécheurs. De quel droit irais-je renier une Église dont la structure verticale est souvent incapable d’entendre le cri des pauvres, engoncée qu’elle est dans des normes et une morale sexuelle étroites, alors que, très souvent, nous ne donnons pas nous-mêmes le témoignage d’une vie d’austérité, de dignité et de service d’autrui? C’est un premier point.

Pour ma part, je voudrais bien qu’on en finisse avec l’État du Vatican, qui est essentiellement contraire à l’évangile de notre Seigneur Jésus Christ. Et je rêve aussi, par exemple, d’une participation égale des hommes et des femmes dans l’Église…

Qu’est-ce qui me pousse à vivre ici et à vivre ce que je vis dans la joie? Avant tout, une foi profonde en Dieu qui fait sentir sa présence dans ma vie. Ce n’est pas un Dieu lointain, ce n’est pas un Dieu qui punit, qui condamne ou qui harcèle, mais un Dieu magnanime, à la hauteur de nos besoins humains et spirituels les plus profonds. C’est d’abord cela qui me soutient : la foi et l’espérance.

Un deuxième incitatif, c’est que dans mes 61 ans de vie, j’ai vu des dizaines d’hommes et de femmes mourir à cause de leur engagement. Je n’en finirais pas de vous donner des noms. Pour moi, ce sont des martyrs. Leur souvenir nourrit mon engagement, mon espérance, et me pousse à réussir ou alors à essayer autrement. Parce qu’ils ont donné leur vie, je ne peux pas vivre aujourd’hui sans ressentir cet aiguillon qui me pousse à poursuivre leur engagement en dépit de mes faiblesses.

Le père Melo avec la militante écologiste Berta Cáceres, qui a été assassinée en 2016.

Le troisième facteur qui est pour moi un motif de joie, c’est la proximité et la générosité du peuple. Je vis probablement dans l’un des pays les plus appauvris du continent. Mais chaque fois que je retourne dans les communautés en fin de semaine, je fais le plein. Les gens t’arrivent avec des bananes, des oranges, des ananas, des fèves, des tortillas, des avocats. Ils  t’enveloppent de générosité. Ils maîtrisent si bien leur pauvreté qu’ils arrivent à la partager. Leur partage fait de la pauvreté un repas pris en commun, une accolade chaleureuse, un sourire échangé, une foi qui rapproche. C’est ainsi que ma foi se nourrit de la foi de ces communautés qui savent partager à partir du peu qu’elles ont.

La quatrième raison, c’est une équipe formidable. Je travaille avec un confrère jésuite absolument charmant, le père Martín García, un Guatémaltèque. Et puis il y a les 59 laïcs, hommes et femmes, qui reçoivent un petit salaire. Personne ne va faire fortune en travaillant à la radio. Ils prennent des risques et leur vie est menacée. Mais vous allez toujours trouver ici un climat de fête, de joie, de générosité et de dévouement. Cette équipe est une grâce de Dieu, j’y renouvelle mon sentiment d’appartenance et j’y puise la force nécessaire pour continuer de croire.

La société au Canada est beaucoup plus sécularisée qu’ici. Que diriez-vous à un jeune Canadien qui est en recherche, en quête de sens?

La même chose que je dirais à un jeune du Venezuela, du Honduras, du Salvador ou de l’Espagne. « Regarde: tu as la chance de découvrir des joies profondes en échappant au modèle de vie qu’on nous impose. Ces joies, tu ne vas pas les découvrir tout seul, mais en cheminant avec d’autres, en communauté. Ces joies, tu ne les découvriras jamais dans la consommation parce que tout ce que la consommation peut t’offrir, ce sont des plaisirs passagers qui ne pourront que t’enfoncer dans la solitude. Cherche plutôt la joie en bâtissant une vie de partage, en vivant de manière plus sobre.

Tu n’as pas besoin d’accumuler des choses, tu n’as pas besoin du dernier cellulaire, de vivre au niveau des apparences. Ce qu’il te faut, c’est une vie simple, ne posséder que peu de choses que tu partages avec les autres.

En fin de compte, si tu veux découvrir les joies les plus profondes, essaie de te connaître et, en te scrutant en profondeur, tu seras comblé de vie, une vie à partager avec les autres, car ce sont les autres qui donnent tout son sens à la vie. Le sens de la vie, tu ne vas pas le trouver seulement en toi; en fait, tu dois partir en quête de toi-même pour te découvrir chez les autres, qui donneront tout son sens à ton existence. »

Le père Ismael Melo avec Matt Ippel, SJ de la province du Midwest.

Voilà ce que je dirais à un jeune, à une personne en recherche. D’ailleurs, ce qui est fondamental, c’est que les joies les plus profondes ne se trouvent pas sur le marché, elles ne répondent pas au jeu de l’offre et de la demande. C’est ce que l’expérience  m’a appris, en tout cas. Les joies les plus profondes, je les trouve dans ce qui ne s’achète pas, dans ce qui est gratuit. L’amitié, l’engagement, le combat pour une société plus juste; ça ne se vend pas, ça n’a pas de prix. C’est en faisant le don de soi-même qu’on reçoit en profondeur la vie qui ne se trouve nulle part ailleurs sur le marché.

Radio Progreso, la station où vous travaillez, a une politique éditoriale qui défend le respect de la diversité, des communautés et du dialogue. Comment vivez-vous ces valeurs sur le plan personnel?

Mon équipe et moi-même sommes convaincus que si l’Église ne change pas, elle s’isolera de plus en plus. Au fond, nous avons besoin d’une refondation ecclésiale. Pourquoi? Parce que l’Église que nous avons maintenant correspond à une époque qui n’existe plus. Évidemment, l’institution résiste au changement. Mais en s’attachant au passé, l’Église s’éloigne de notre réalité, elle mine sa crédibilité et, en plus, elle s’empêche de pouvoir servir l’ensemble de la société. Bref, le salut de l’Église et son aptitude à proclamer l’Évangile dépendent de son ouverture à un monde en évolution. Je ne dis pas qu’il lui faille accepter tout ce que nous voyons dans la société d’aujourd’hui, mais elle doit dialoguer.

L’Église doit s’ouvrir et dialoguer avec l’autre, celui qui est différent, parce que nous vivons dans un monde pluriel, de plus en plus diversifié. Dans notre monde, le religieux tend à devenir un secteur circonscrit du réel, au lieu d’affecter toute la vie. L’ouverture ne peut se vivre qu’en dialoguant, en se mettant à l’écoute des autres (de ceux et celles qui sont différents); et c’est elle, l’ouverture, qui nous permettra de renouveler notre mission évangélisatrice.

La grande erreur que fait l’Église, c’est de se replier sur elle-même, de s’enfermer dans une mentalité d’affrontement et d’opposition à la pensée des autres.

Bref, il faut que l’Église entre en dialogue, qu’elle écoute les différentes minorités, comme ceux et celles qui représentent la diversité sexuelle, les femmes, les peuples autochtones, la jeunesse et ses divers modes d’expression. Parce qu’en écoutant, on pourra accueillir la bonne nouvelle présente dans ces différents groupes, au lieu de s’en prendre à eux et de leur dire : non, c’est mal! Une grave erreur, à mon avis. Ce n’est qu’en pratiquant l’écoute,  en s’ouvrant aux autres, en prêtant attention à l’appel, au cri qui monte de ces différents groupes, que l’Église pourra se préparer à leur répondre par une mission évangélisatrice novatrice et empreinte de créativité.

Est-ce que vous avez un peu de loisirs? Quels sont vos passe-temps?

Il y a deux choses qui me détendent. D’abord, j’aime lire de bons romans, des œuvres  littéraires. C’est un vrai repos pour moi. Et j’écris aussi des contes, des nouvelles. Je ne prétends pas qu’elles soient bonnes, loin de là (il s’esclaffe). Il se pourrait bien, par exemple, qu’à la suite de l’entretien que nous avons maintenant, j’aie l’idée d’écrire une nouvelle à ton sujet, sur ce qui se vit au Canada et tout. C’est une vraie détente pour moi.  J’aime aussi les sorties avec les gens de mon équipe. Mais j’ai déjà un certain âge et, de leur côté, ils aiment bien pratiquer les sports, alors je vais les voir jouer. Dans un milieu où je me sens en sécurité, j’aime aussi danser. Je souffre d’arthrite rhumatoïde, mais cela ne m’enlève ni le goût ni la capacité de danser parfois avec des ami(e)s. Par ailleurs, je me lève à 4 h 30 du matin, car j’ai une émission à 5 h 30 sur l’Évangile du jour et, en soirée, une émission culturelle. Alors, entre 4 h 10 et 5 h 30, je me réserve un temps de silence, pour prier et demander les lumières du Seigneur, afin d’être le plus généreux possible, compte tenu de mes limites. En soirée, après avoir lu et avoir travaillé à une nouvelle, par exemple, je fais le point sur ce qu’a été ma journée, j’essaie de reconnaître mes erreurs, mes faiblesses; je fais ce que nous appelons, toi et moi, un examen de conscience avant d’aller dormir, histoire aussi de repenser à ce que j’ai entendu et à ce que j’ai vécu pendant la journée.

En réalité, mes journées débordent d’activités, mais dis-toi bien qu’à 17 h, j’arrête tout. Pourquoi? Parce que je vais voir ma mère, qui vit à 10 minutes d’ici où j’ai mon bureau. Elle est très diminuée, mais elle me reconnaît, nous causons, je lui raconte des choses, elle me pose des questions, en fait, elle me pose toujours la même question.

Aujourd’hui, c’est ma journée, une journée où je prends un peu de loisirs. En soirée, j’ai une émission de musique latino-américaine, « America Libre ». Il y a maintenant dix ans que je l’anime, et j’y prends beaucoup de plaisir.

Vivre sans réserve les devoirs, les problèmes, les succès et les échecs, les expériences et les perplexités. Ce faisant, nous jeter complètement dans les bras de Dieu, en prenant au sérieux non seulement nos propres souffrances, mais les souffrances de Dieu dans le monde, les yeux fixés sur le Christ à Gethsémani. Pour moi, c’est cela, la foi, c’est la metanoia ; et c’est ainsi qu’on devient [quelqu’un], qu’on devient chrétien.

– Dietrich Bonhoeffer

 

[1] Ces régents étaient de jeunes jésuites en formation, habituellement entre l’étape de la philosophie et celle de la théologie, qui enseignaient dans les collèges ou (comme le père Melo) faisaient du ministère dans d’autres œuvres de la Compagnie.

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