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In Memoriam

René est né à Saint-Magloire, dans le comté de Bellechasse, le 30 juillet 1927. Il a fait ses études secondaires et collégiales (le cours classique en sept ans, dans son cas) au Collège Ste-Anne-de-La Pocatière et il est entré au noviciat de la Compagnie de Jésus, le 4 mars 1950, après avoir fréquenté, durant plus de deux ans, les grands séminaires de Québec et de Rimouski, comme candidat au sacerdoce de larchidiocèse de Québec. Après ses premiers voeux, il entreprit le cours régulier des études et de la formation dans la Compagnie : deux ans de juvénat, au cours desquels il obtint un M.A. en langue et littérature latines de lUniversité de Montréal, et deux ans de philosophie. En régence, il enseigna le grec deux ans au juvénat et un an au Collège Brébeuf. Il étudia la théologie durant trois ans au Scolasticat de lImmaculée-Conception et il fut ordonné prêtre le 16 juin 1960, après deux ans de théologie, en raison de ses années détude au grand séminaire. On lorienta ensuite vers des études supérieures en philosophie aux Facultés de la Compagnie à Montréal en vue denseigner au Grand Séminaire de Port-au-Prince. Après le départ forcé des jésuites dHaïti, en 1964, il fut encouragé quand même à poursuivre la rédaction de sa thèse de doctorat quil défendit en octobre en 1965 et qui portait sur un philosophe marxiste français, Henri Lefebvre, quil avait eu loccasion de connaître de près durant ses deux années de séjour en France. 

René commença sa carrière de professeur de philosophie au Collège Garnier en 1965. Elle se poursuivit jusquen 1969. Il demeura quatre ans au collège, jusquau moment où celui-ci se transforma en une école secondaire. Il enseigna encore deux ans à Québec, au CEGEP Garneau et à la faculté de philosophie de lUniversité Laval avant de se retrouver deux ans à Trois-Rivières, professeur de philosophie à lUQTR. À partir de 1973 et jusquen 1989, il poursuivra sa carrière de professeur de philosophie à lUniversité de Sudbury où il sera aussi, de 1980 à 1985, supérieur de la communauté de la Résidence Albanel. De 1990 jusquen 2017, il demeurera à Québec. Au cours de ces années, ses activités se concentreront au Centre de spiritualité Manrèse où il sera accompagnateur spirituel, directeur des Cahiers de Spiritualité Ignatienne et supérieur de la communauté jésuite (de 1990 à 1996) tout en poursuivant une carrière de chercheur et décrivain. 

Durant ses dernières années de séjour à Québec (de 2007 à 20017), il demeurera à la communauté des étudiants jésuites (à la rue Monk et à la rue Dauphine) où il sera, pour plusieurs, un conseiller spirituel et intellectuel très apprécié sans en avoir formellement le titre. 

À la fin de son troisième an, les confrères de René avaient souligné ses qualités intellectuelles et spirituelles et son bon esprit qui en faisaient un compagnon dagréable compagnie, tout en marquant sa lenteur à prendre des décisions. Pour ceux qui lont connu de plus près, René était vu comme quelquun de sensible et fragile, habité par une inquiétude qui ne le quittait pas. Il était inquiet naturellement, mais aussi mystiquement, à la manière de saint Augustin, dans ses confessions. Une inquiétude qui amènera René à vouloir toujours mieux connaître les chemins vers Dieu en faisant des recherches sur Jean de la Croix, François de Sales et Marie de lIncarnation, jusquà ce quil trouve enfin le repos en Lui. Il avait été profondément touché, dans les années 60 et 70, par le départ de la Compagnie de compagnons qui étaient des amis intimes. En réponse aux bons voeux que lui avait adressés le Provincial en juin 2010, à loccasion de son jubilé sacerdotal, il écrivait : « Quoi quil en soit, je peux vous dire avec assurance que jai toujours été heureux dans la Compagnie de Jésus, dans laquelle je veux vivre et mourir, selon la formule des voeux. 

Lui survivent quelques neveux et nièces, des amis et connaissances, avec lesquels il est demeuré en contact jusquà la fin. Le corps sera exposé à la chapelle de la Résidence Notre-Dame de Richelieu, avant les funérailles qui seront célébrées à 14 heures, le samedi, 24 février. Jean-Guy Bilodeau, supérieur de la communauté de Richelieu, présidera leucharistie. L’homélie sera prononcée par Bernard Bélair. 

 

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