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Girard, Gaëtan ( Père )

juin 5, 2021

Le père Gaëtan Girard est décédé à l’hôpital Sainte-Marie de Trois-Rivières, le 5 juin 2021, des suites d’une pneumonie.

Le père Gaëtan Girard est décédé à l’hôpital Sainte-Marie de Trois-Rivières, le 5 juin 2021, des suites d’une pneumonie. Il souffrait de la maladie de Parkinson, dont il avait ressenti les premières atteintes dès 1998. Depuis ce moment, il avait, peu à peu, perdu la mobilité physique et la capacité de parler pour qu’on puisse bien le comprendre. Il était dans la Compagnie de Jésus depuis près de trente ans. Il était entré à 41 ans au noviciat, en septembre1991, et il avait été ordonné prêtre, cinq ans plus tard, en 1996.

Gaëtan est né à Trois-Rivières le 8 août 1950. Il était le sixième d’une famille de huit enfants. Son père, qui dirigeait la chorale de l’église où il a été baptisé, l’a beaucoup marqué. Ce dernier était un excellentchrétien qui se portait toujours à l’aide de personnes en difficulté qui recouraient à lui. Gaëtan voyait en lui quelqu’un qui avait su répondre à l’appel que le Christ adresse à tout être humain, au chapitre 25 de l’évangile de saint Matthieu, « d’aider les plus petits », ses frères. C’est en pensant à son père qu’il avait décidé de transformer en coopérative alimentaire la petite épicerie-boucherie qu’il possédait, dans les années ’70, pour que sa clientèle, qui était composée surtout de personnes ayant de maigres revenus, puisse payer moins cher les aliments qu’elle achetait à son magasin.

Gaëtan n’a pas eu une vie facile avant son entrée dans la Compagnie, ni après. Il interrompit ses études à la fin du cours primaire. Il apprit, très jeune, le métier de boucher. Il exerça divers métiers, de 1966 à 1980. Il fut même, un temps, propriétaire d’une petite ferme. Il entreprit ensuite d’obtenir le diplôme de fin d’études secondaires, en suivant des cours du soir. Puis il s’inscrivit au CÉGEP de Trois-Rivières. Il poursuivit ainsi des études de 1981 à 1988, tout en étant d’abord le gérant d’une épicerie et, ensuite, en étant à l’emploi d’une compagnie de produits alimentaires. Il se maria à 20 ans. Mais il s’aperçut très vite que son couple était mal assorti et que, tous les deux, n’étaient pas faits pour vivre ensemble. Après quelques années de vie commune, ils se séparèrent. Gaëtan obtint de l’Église une déclaration de nullité de son union en 1984.

C’est à 27 ans qu’il commença vraiment son cheminement spirituel, marqué par des lectures personnelles et des rencontres. Sans être guidé par personne, il lut la Bible, il s’intéressa à de grands mystiques chrétiens, depuis François d’Assise jusqu’à Thérèse d’Avila, Jean de la Croix et Thérèse de l’Enfant-Jésus. Il parcourut l’histoire de l’Église. Il fréquenta des chrétiens adventistes dont un des membres devint un ami proche qui l’initia à la prière personnelle et à la vie spirituelle. Mais ce qui a été l’élément déterminant dans son retour à Dieu ça été la lecture des « confessions » de saint Augustin qui a fait naître en lui l’espérance parce qu’il se sentait aimé et accueilli par Dieu.

Il eut ses premiers contacts avec des jésuites à l’Université de Trois-Rivières (l’UQTR) qu’il fréquenta de 1986 à 1991. Il y compléta le premier cycle des études en théologie. Encouragé par le père Jean-Marc Dufort, son accompagnateur spirituel, il sollicita son entrée dans la Compagnie après avoir fait un stage dans une communauté de l’Arche pour vérifier sa capacité de vivre en communauté. Après avoir terminé son noviciat, à la fin de l’été 1993, il entreprit des études de second cycle en spiritualité à l’Université Laval tout en demeurant au Centre Manrèse, à Québec. Il voulait être ordonné prêtre « pour témoigner de l’amour de Dieu et être un signe de la présence du Christ Jésus dans ce monde ». C’est dans sa faiblesse qu’il fut un témoin du Seigneur, parce qu’il lutta durant plus de vingt ans contre les effets débilitants du parkinson rigide, pour ne pas dépendre totalement de l’aide des autres.

Le père Gaëtan Girard est décédé à l’hôpital Sainte-Marie de Trois-Rivières, le 5 juin 2021, des suites d’une pneumonie. Il souffrait de la maladie de Parkinson, dont il avait ressenti les premières atteintes dès 1998. Depuis ce moment, il avait, peu à peu, perdu la mobilité physique et la capacité de parler pour qu’on puisse bien le comprendre. Il était dans la Compagnie de Jésus depuis près de trente ans. Il était entré à 41 ans au noviciat, en septembre1991, et il avait été ordonné prêtre, cinq ans plus tard, en 1996.

Gaëtan est né à Trois-Rivières le 8 août 1950. Il était le sixième d’une famille de huit enfants. Son père, qui dirigeait la chorale de l’église où il a été baptisé, l’a beaucoup marqué. Ce dernier était un excellentchrétien qui se portait toujours à l’aide de personnes en difficulté qui recouraient à lui. Gaëtan voyait en lui quelqu’un qui avait su répondre à l’appel que le Christ adresse à tout être humain, au chapitre 25 de l’évangile de saint Matthieu, « d’aider les plus petits », ses frères. C’est en pensant à son père qu’il avait décidé de transformer en coopérative alimentaire la petite épicerie-boucherie qu’il possédait, dans les années ’70, pour que sa clientèle, qui était composée surtout de personnes ayant de maigres revenus, puisse payer moins cher les aliments qu’elle achetait à son magasin.

Gaëtan n’a pas eu une vie facile avant son entrée dans la Compagnie, ni après. Il interrompit ses études à la fin du cours primaire. Il apprit, très jeune, le métier de boucher. Il exerça divers métiers, de 1966 à 1980. Il fut même, un temps, propriétaire d’une petite ferme. Il entreprit ensuite d’obtenir le diplôme de fin d’études secondaires, en suivant des cours du soir. Puis il s’inscrivit au CÉGEP de Trois-Rivières. Il poursuivit ainsi des études de 1981 à 1988, tout en étant d’abord le gérant d’une épicerie et, ensuite, en étant à l’emploi d’une compagnie de produits alimentaires. Il se maria à 20 ans. Mais il s’aperçut très vite que son couple était mal assorti et que, tous les deux, n’étaient pas faits pour vivre ensemble. Après quelques années de vie commune, ils se séparèrent. Gaëtan obtint de l’Église une déclaration de nullité de son union en 1984.

C’est à 27 ans qu’il commença vraiment son cheminement spirituel, marqué par des lectures personnelles et des rencontres. Sans être guidé par personne, il lut la Bible, il s’intéressa à de grands mystiques chrétiens, depuis François d’Assise jusqu’à Thérèse d’Avila, Jean de la Croix et Thérèse de l’Enfant-Jésus. Il parcourut l’histoire de l’Église. Il fréquenta des chrétiens adventistes dont un des membres devint un ami proche qui l’initia à la prière personnelle et à la vie spirituelle. Mais ce qui a été l’élément déterminant dans son retour à Dieu ça été la lecture des « confessions » de saint Augustin qui a fait naître en lui l’espérance parce qu’il se sentait aimé et accueilli par Dieu.

Il eut ses premiers contacts avec des jésuites à l’Université de Trois-Rivières (l’UQTR) qu’il fréquenta de 1986 à 1991. Il y compléta le premier cycle des études en théologie. Encouragé par le père Jean-Marc Dufort, son accompagnateur spirituel, il sollicita son entrée dans la Compagnie après avoir fait un stage dans une communauté de l’Arche pour vérifier sa capacité de vivre en communauté. Après avoir terminé son noviciat, à la fin de l’été 1993, il entreprit des études de second cycle en spiritualité à l’Université Laval tout en demeurant au Centre Manrèse, à Québec. Il voulait être ordonné prêtre « pour témoigner de l’amour de Dieu et être un signe de la présence du Christ Jésus dans ce monde ». C’est dans sa faiblesse qu’il fut un témoin du Seigneur, parce qu’il lutta durant plus de vingt ans contre les effets débilitants du parkinson rigide, pour ne pas dépendre totalement de l’aide des autres.

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