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Jean-Marie Rocheleau (1917-2019)

mai 20, 2019

Le père Jean-Marie ROCHELEAU est décédé le 20 mai 2019, à l’infirmerie de Richelieu. Il avait assisté aux funérailles du P. Gilles Morissette deux jours auparavant.

Le père Jean-Marie ROCHELEAU est décédé le 20 mai 2019, à linfirmerie de Richelieu. Il avait assisté aux funérailles du P. Gilles Morissette deux jours auparavant. Le lendemain, à la messe, il avait eu un malaise et, le jour suivant, il sest éteint au début de la matinée. 

Jean-Marie est né le 21 octobre 1917, à Saint-Paul dAbbottsford (comté de Rouville). Il fit ses études secondaires au Séminaire de Sainte-Croix (à Saint-Laurent) quil poursuivit au Séminaire de Saint-Hyacinthe avant dentrer au noviciat de la Compagnie, au Sault-au-Récollet, le 14 août 1935. Après ses premiers vœux, il suivit la formation régulière du jésuite (deux ans de lettres et trois ans de philosophie). Durant sa régence, il enseigna au cours secondaire un an, au Collège Brébeuf, et deux ans, au Collège Saint-Ignace, à Montréal. Il étudia la théologie au Collège de lImmaculée-Conception et fut ordonné prêtre le 15 août 1948 par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal. Après avoir fait son troisième an à Mont-Laurier, en 1949-50, il demeura sur place, un an, pour se préparer à accompagner les Exercices Spirituels avant de commencer le ministère qui allait occuper une très grande partie de sa vie apostolique. 

On considérait quil avait une santé fragile. Cest pourquoi ses supérieurs lui confièrent dabord des ministères qui semblaient mieux adaptés à sa condition physique. Il demeura deux ans à la Villa Saint-Martin, récemment relocalisée à Pierrefonds, pour donner des retraites de fin de semaine à des laïcs et aider le curé dune paroisse des environs. Il passa ensuite une année au Collège Saint-Ignace comme père spirituel des élèves et professeur dhistoire et, une autre année, au noviciat comme socius du maître des novices. De 1955 à 1966, il fut ladjoint du préfet de léglise du Gesù tout en animant les émissions de « Radio Sacré-Cœur », qui étaient diffusés dans près de 50 postes de radio au Canda français. 

En 1966, il consacra quelques mois à suivre des cours en théologie pastorale et à se préparer à se consacrer au ministère des Exercices Spirituels dont il avait voulu faire, depuis longtemps, son activité principale. Il travailla un an, avec quelques compagnons jésuites, dans un centre spirituel que les autorités du diocèse de Saint-Jérôme avaient mis sur pied dans un lieu de villégiature des Laurentides (LEstérel), mais qui narriva pas à décoller vraiment. À partir de 1967, il eut son pied à terre au Centre Vimont où il demeura jusquà la fermeture de la résidence en 2012. Cest à partir de ce moment quil se consacra à donner les Exercices spirituels à des religieuses, au Québec surtout. Il pouvait, dans une année, accompagner 20 retraites de 8 jours et 3 retraites de 30 jours. Au début de chaque année, il faisait parvenir au secrétariat de la Province son « itinéraire apostolique » de lannée, qui comportait les noms et les adresses des maisons religieuses où se dérouleraient ses retraites. Il lui arrivait aussi de réserver quelques semaines des mois dété à remplacer des aumôniers de maisons de religieuses. 

Malgré ce quavaient pu penser ses supérieurs, au début de sa vie apostolique, il sut se tenir en forme physique et entretenir sa santé, même dans les derniers temps de sa vie. Avec la régularité dune horloge, il faisait tous les jours de longues promenades et pratiquait régulièrement la natation jusquà un âge très avancé. À la Villa Saint-Martin, où il résidait depuis la fermeture du Centre Vimont en 2012, il travaillait assidument dans le jardin, en hiver comme été, comme auxiliaire des déneigeurs et surtout des jardiniers. 

À loccasion de ses 50 ans de vie dans la Compagnie, le P. Kolvenbach, le supérieur général, lui écrivait le 31 juillet 1985 : « À revoir votre parcours dans la Compagnie, votre vie paraît assez simple. Presque depuis le début, cest un ministère pastoral qui a été le vôtre, et presque toujours le ministère des retraites. De lextérieur on ne peut rien dire, non pas quil ny aurait rien à dire, mais le secret du Roi ne doit pas être divulgué ». 

Lui survivent de nombreux neveux et nièces et beaucoup de personnes qui ont gardé un lien avec lui, jusquà la fin : des anciens élèves du Collège Saint-Ignace et des religieuses quil accompagnait spirituellement jusquà tout récemment. Le samedi, 1er juin, le corps sera exposé à la chapelle de la Résidence Notre-Dame de Richelieu à partir de 13h. Suivra le service funèbre qui sera célébré à 14 heures. Leucharistie sera présidée par Gabriel Côté, le maître des novices. L’homélie sera prononcée par Roch Lapalme, le supérieur de la communauté de la Villa Saint-Martin. 

 

Le père Jean-Marie ROCHELEAU est décédé le 20 mai 2019, à linfirmerie de Richelieu. Il avait assisté aux funérailles du P. Gilles Morissette deux jours auparavant. Le lendemain, à la messe, il avait eu un malaise et, le jour suivant, il sest éteint au début de la matinée. 

Jean-Marie est né le 21 octobre 1917, à Saint-Paul dAbbottsford (comté de Rouville). Il fit ses études secondaires au Séminaire de Sainte-Croix (à Saint-Laurent) quil poursuivit au Séminaire de Saint-Hyacinthe avant dentrer au noviciat de la Compagnie, au Sault-au-Récollet, le 14 août 1935. Après ses premiers vœux, il suivit la formation régulière du jésuite (deux ans de lettres et trois ans de philosophie). Durant sa régence, il enseigna au cours secondaire un an, au Collège Brébeuf, et deux ans, au Collège Saint-Ignace, à Montréal. Il étudia la théologie au Collège de lImmaculée-Conception et fut ordonné prêtre le 15 août 1948 par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal. Après avoir fait son troisième an à Mont-Laurier, en 1949-50, il demeura sur place, un an, pour se préparer à accompagner les Exercices Spirituels avant de commencer le ministère qui allait occuper une très grande partie de sa vie apostolique. 

On considérait quil avait une santé fragile. Cest pourquoi ses supérieurs lui confièrent dabord des ministères qui semblaient mieux adaptés à sa condition physique. Il demeura deux ans à la Villa Saint-Martin, récemment relocalisée à Pierrefonds, pour donner des retraites de fin de semaine à des laïcs et aider le curé dune paroisse des environs. Il passa ensuite une année au Collège Saint-Ignace comme père spirituel des élèves et professeur dhistoire et, une autre année, au noviciat comme socius du maître des novices. De 1955 à 1966, il fut ladjoint du préfet de léglise du Gesù tout en animant les émissions de « Radio Sacré-Cœur », qui étaient diffusés dans près de 50 postes de radio au Canda français. 

En 1966, il consacra quelques mois à suivre des cours en théologie pastorale et à se préparer à se consacrer au ministère des Exercices Spirituels dont il avait voulu faire, depuis longtemps, son activité principale. Il travailla un an, avec quelques compagnons jésuites, dans un centre spirituel que les autorités du diocèse de Saint-Jérôme avaient mis sur pied dans un lieu de villégiature des Laurentides (LEstérel), mais qui narriva pas à décoller vraiment. À partir de 1967, il eut son pied à terre au Centre Vimont où il demeura jusquà la fermeture de la résidence en 2012. Cest à partir de ce moment quil se consacra à donner les Exercices spirituels à des religieuses, au Québec surtout. Il pouvait, dans une année, accompagner 20 retraites de 8 jours et 3 retraites de 30 jours. Au début de chaque année, il faisait parvenir au secrétariat de la Province son « itinéraire apostolique » de lannée, qui comportait les noms et les adresses des maisons religieuses où se dérouleraient ses retraites. Il lui arrivait aussi de réserver quelques semaines des mois dété à remplacer des aumôniers de maisons de religieuses. 

Malgré ce quavaient pu penser ses supérieurs, au début de sa vie apostolique, il sut se tenir en forme physique et entretenir sa santé, même dans les derniers temps de sa vie. Avec la régularité dune horloge, il faisait tous les jours de longues promenades et pratiquait régulièrement la natation jusquà un âge très avancé. À la Villa Saint-Martin, où il résidait depuis la fermeture du Centre Vimont en 2012, il travaillait assidument dans le jardin, en hiver comme été, comme auxiliaire des déneigeurs et surtout des jardiniers. 

À loccasion de ses 50 ans de vie dans la Compagnie, le P. Kolvenbach, le supérieur général, lui écrivait le 31 juillet 1985 : « À revoir votre parcours dans la Compagnie, votre vie paraît assez simple. Presque depuis le début, cest un ministère pastoral qui a été le vôtre, et presque toujours le ministère des retraites. De lextérieur on ne peut rien dire, non pas quil ny aurait rien à dire, mais le secret du Roi ne doit pas être divulgué ». 

Lui survivent de nombreux neveux et nièces et beaucoup de personnes qui ont gardé un lien avec lui, jusquà la fin : des anciens élèves du Collège Saint-Ignace et des religieuses quil accompagnait spirituellement jusquà tout récemment. Le samedi, 1er juin, le corps sera exposé à la chapelle de la Résidence Notre-Dame de Richelieu à partir de 13h. Suivra le service funèbre qui sera célébré à 14 heures. Leucharistie sera présidée par Gabriel Côté, le maître des novices. L’homélie sera prononcée par Roch Lapalme, le supérieur de la communauté de la Villa Saint-Martin. 

 

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