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In Memoriam

Vidéo: Messe Commémorative pour le Pere Cyr

Homélie

Le père Louis Cyr est décédé à l’infirmerie de la Résidence Notre-Dame, à Richelieu, le mardi, 1er décembre 2020, à l’âge de 84 ans.

Né à Saint-Jean (NB) le 29 octobre 1936, il avait fait ses études classiques (secondaires et collégiales) au Collège universitaire Saint-Louis, à Edmundston (NB) et était entré au noviciat du Sault-au-Récollet le 14 août 1957. Il fit à la suite ses études de philosophie et de théologie de 1959 à 1965, aux Facultés de la Compagnie de Jésus à Montréal et il fut ordonné prêtre le 18 juin 1964 en l’église de l’Immaculée-Conception par M. le cardinal Paul-Émile Léger, archevêque de Montréal.

Louis avait étudié la musique avant d’entrer dans la Compagnie. Il franchit rapidement les étapes de la formation après le noviciat afin de poursuivre des études avancées en musique, selon son propre désir et avec l’approbation du provincial de l’époque, le P. Jean d’Auteuil Richard. Il avait longuement réfléchi et avait consulté des autorités en musique sacré et profane avant de fixer son choix sur Paris et Francfort. De 1965 à 1967, il étudia à l’École de Musique César-Frank, à Paris, tout en assistant, à l’église Saint-Ignace, le P. Joseph Gélinas, un initiateur du renouveau du chant liturgique en France et dans les pays francophones. Il poursuivit ensuite à Francfort des études en musicologie, de 1967 à 1975. Inscrit à l’Université Johann-Wolfgang Goethe, il consacra une bonne partie de son temps à la rédaction d’une thèse sur le Sacre du Printemps de Stravinski.

À son retour à Montréal, il enseigna la musicologie et l’allemand au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal (l’UQAM) de 1975 à 1984, tout en étant le directeur du même département. Au cours de cette période, il siégea au conseil national de musique pour la liturgie. Dès le noviciat, il avait exprimé l’intérêt qu’il portait à la mission de Kahnawake après y
avoir enseigné le catéchisme. Il accepta avec joie, en 1990, d’aller remplacer le P. Léon Lajoie, qui avait été le curé de la paroisse durant près de 30 ans. Il y demeura 13 ans et il fut le dernier jésuite à y travailler. À une journaliste qui l’avait interviewé, peu de temps après son arrivée, il avait dit que l’objectif qu’il s’était fixé comme pasteur était d’établir des liens de confiance avec les gens et de les aider à retrouver l’estime d’eux-mêmes et de leurs origines.

À partir de 2003, Louis a commencé à avoir des problèmes de santé qui se sont d’abord traduits par une grande fatigue et qui ont conduit à un grave accident cardiaque en mars 2007. Il fit le choix de consacrer ce qui lui restait d’énergie à compléter ses recherches sur l’œuvre de Stravinski. Comme son état de santé continuait à se détériorer, il accepta de venir demeurer à la résidence de Richelieu pour y recevoir les soins que sa mauvaise condition physique requérait. C’est là qu’il est décédé le 1er décembre à la suite d’une hémorragie cérébrale.

Lui survivent trois sœurs et un frère ainsi que plusieurs neveux et nièces, cousins et cousines, dont la plupart demeurent au Nouveau-Brunswick. En raison de la pandémie, les funérailles du P. Louis Cyr sont reportées à une date ultérieure.

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