Détenteur d’un doctorat en physique de la prestigieuse université Princeton, au New Jersey, notre compagnon Adam Hincks, S.J., est un être aussi fascinant que déroutant. Alors que tout le destinait à une brillante carrière d’astrophysicien dans une université ou un observatoire astronomique renommé, ce dernier a plutôt ressenti… un puissant appel pour la vie religieuse. Il s’engage alors dans une démarche de discernement au terme de laquelle il se joint à la Compagnie de Jésus et à la Province jésuite du Canada. C’est en effet au Regis College de Toronto qu’il a complété une partie de sa formation philosophique et théologique, où il s’est notamment intéressé à la cosmologie d’un autre jésuite et homme de science : nul autre que Pierre Teilhard de Chardin, S.J. Depuis lors, Adam poursuit une brillante carrière académique à la non moins prestigieuse Université Grégorienne de Rome.
Le 9 octobre dernier, il était de passage dans son alma mater Regis College, où il a prononcé une conférence sur la contribution des jésuites au développement de la science. Il a alors accordé une entrevue au journaliste Michael Swan du Catholic Register de Toronto à propos des frontières poreuses entre foi et raison, de même qu’entre sa vocation de jésuite et sa vocation de scientifique.
« Je n’ai jamais eu l’impression de laisser la science en devenant jésuite », a-t-il lancé en commençant sa conférence devant 40 étudiants de Regis College, nous apprend le Catholic Register. Hincks s’est spécialisé dans l’étude des micro-ondes cosmiques qui seraient les restes des premiers moments qui ont suivi le Big bang qui se serait produit il y a 14 milliards d’années. Exercices spirituels, écriture de code informatique et servir comme diacre sont trois activités parfaitement complémentaires, a-t-il raconté.
Le lien vers l’article du Catholic Register (en anglais).