Le gouvernement canadien a tenu sa promesse. Bravo! Et bravo à toutes les personnes qui ont contribué à cet effort collectif. Bien que cela paraisse peu dans un contexte où 4 millions de Syriens se sont réfugiés en Turquie, au Liban et en Jordanie, c’est 25 000 personnes de moins qui vivront la peur et la misère.
Le 25 000e réfugié syrien est arrivé à la fin février au Canada. Par ce fait, le gouvernement canadien a tenu sa promesse. Bravo! Et bravo à toutes les personnes qui ont contribué à cet effort collectif. Ce n’est pas rien. Bien que cela paraisse peu dans un contexte où 4 millions de Syriens se sont réfugiés en Turquie, au Liban et en Jordanie, c’est 25 000 personnes de moins qui vivront la peur et la misère.
Je suis en contact avec des travailleurs qui assistent les réfugiés qui sont dans les pays limitrophes de la Syrie. L’un d’eux, Hady, m’a dit que lorsqu’il a informé une de ses familles qu’il y avait un groupe au Canada prêt à la parrainer, les enfants de cette famille avaient un large sourire. Hady avait les larmes aux yeux en voyant le visage souriant de ces enfants. Je peux imaginer leurs visages tout radieux et plein d’espoir, qui semblaient éclater de vie.
N’est-ce pas là, à travers les visages d’espérance de ces enfants, que se vit la prière de saint François d’Assise: «Là où est le désespoir, que je mette l’espérance»? Et ceci s’est vécu 25 000 fois. Ce n’est pas rien.
Cependant, la prière de saint François va bien au-delà. Pour être un instrument de paix, il faut semer l’amour là où il y a la haine, le pardon là où il y a l’offense, l’union là où il y a de la discorde, la vérité là où il y a l’erreur, etc. Nous avons beaucoup de travail à faire… Il y a tellement de conflits sur la planète… Peut-être pourrai-je commencer par les conflits à l’intérieur de moi-même. Ce faisant, je deviendrais un meilleur instrument de paix dans le monde.