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P. Roger Messier, S.J.

mai 25, 2014

Le père Roger Messier est décédé le dimanche matin, 25 mai, à l’infirmerie de la Résidence de Richelieu, des suites du diabète, qui avait affecté ses reins et avait provoqué l’amputation d’une jambe.

Décédé à la Résidence jésuite Jean-de-Brébeuf, dimanche 25 mai 2014.
Exposé à la Résidence Notre-Dame-de-Richelieu,
460 1e Rue – Richelieu QC  J3L 4B5  – (450) 658-8761
samedi 7 juin, à compter de 10 h.
Les funérailles seront célébrées le même jour à 14 h.

 

P. Roger Messier, S.J.

Décédé dimanche 25 mai 2014.
Exposé à la Résidence Notre-Dame-de-Richelieu,
460 1e Rue – Richelieu QC  J3L 4B5  – (450) 658-8761
samedi 7 juin, à compter de 10 h.
Les funérailles seront célébrées le même jour à 14 h.

Nécrologie

Le père Roger Messier est décédé le dimanche matin, 25 mai, à l’infirmerie de la Résidence de Richelieu, des suites du diabète, qui avait affecté ses reins et avait provoqué l’amputation d’une jambe.

Roger est né à Montréal, le 28 novembre 1937. Après ses études secondaires et collégiales au Collège Saint-Ignace de Montréal, il entra au noviciat du Sault-au-Récollet, le 14 août 1955. Après ses premiers vœux, il suivit, durant deux ans, les cours en lettres anciennes et modernes au juvénat, puis il fit un an et demi de régence au Collège du Sacré-Cœur de Sudbury avant de partir pour le Brésil, où il avait demandé d’aller faire ses études de philosophie et d’y travailler ensuite. Il y demeura quatre ans : le temps d’apprendre le portugais et d’y compléter l’étape de la philosophie. Il revint dans la Province en 1965, avec l’intention d’y poursuivre des études spéciales, en lettres ou en anthropologie. Mais le Provincial l’invita à entreprendre d’abord la théologie au Collège de l’Immaculée-Conception. Il fut ordonné prêtre le 8 juin 1968 par Mgr Valérien Bélanger, évêque auxiliaire à Montréal. Après avoir terminé la théologie, il travailla quelque temps au CECI et il fit son troisième an, sous la direction de Gilles Cusson, en 1970-71.

Roger commença très tôt à souffrir du diabète. Il n’arrivait pas à comprendre pourquoi il se sentait si souvent fatigué. Au printemps 1973, il écrivait au Provincial, alors qu’il était en voyage au Portugal : « Maintenant que le mal qui m’a torturé pendant trois ans est identifié, je respire mieux et j’arrive à contrôler ce diabète ». C’est probablement son état de santé qui l’a conduit à renoncer à son projet de vie missionnaire au Brésil ; au diabète s’est ajoutée très tôt l’hypertension artérielle qui lui causait souvent des maux de tête.

Roger a exercé le ministère sacerdotal dans deux écoles secondaires, une publique et une privée : à l’École polyvalente Père-Marquette, de 1974 à 1979, et au Collège Regina Assumpta, dirigée par les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, de 1980 à 1990. Il était très apprécié surtout dans les contacts personnels avec les élèves. Il a demeuré à la résidence de la rue Woodbury de 1975 jusqu’à sa fermeture en 2001. Il est venu ensuite habiter à la Maison Bellarmin, qu’il a quittée pour aller vivre à Richelieu, au printemps 2009.

Un de ses compagnons qui l’avait côtoyé de près écrivait à son propos : « Bien que Roger paraisse être quelqu’un de secret, de mystérieux, de discret, aux allures et aux attitudes extérieurement difficiles à pénétrer, j’ai appris à le connaître comme un être attentif aux autres, un véritable disciple de Jésus-Christ, qui se ressource dans la prière et y puise la force nécessaire pour assumer ses graves épreuves de santé, ne pas perdre patience et garder l’espérance ». Ces propos traduisent bien la manière sereine dont Roger a vécu les dernières semaines de sa vie, malgré les nombreux déplacements entre l’hôpital et la résidence et les longues heures de traitement que lui imposait la dialyse.

Lui survivent sa sœur Cécile (feu Gilles Rivest), son frère Marcel (Giovanna Ponce Leon de Oliveira), un ex-jésuite qui a passé beaucoup de temps avec Roger dans ses derniers moments, une nièce, des neveux et des amis. Le corps sera exposé à la chapelle de la Résidence Notre-Dame de Richelieu, avant le service funèbre qui sera célébré à 14 heures, le samedi, 7 juin. L’eucharistie sera présidée par Michel Corbeil. Michel Lefebvre prononcera l’homélie.

Témoignage de M. Marcel Messier, frère de Roger

Dans quelques heures, mon frère Roger MESSIER sera inhumé au milieu des ses compagnons  jésuites qui l’ont précédé dans sa nouvelle vie. Avec eux il partageait la conviction que Jésus-Christ est la VOIE, la VÉRITÉ et la VIE. Il était certain que la recherche de la vérité gardait sur la voie de la vie. Tout au long de ses années parmi nous,  il a essayé de comprendre. D’abord l’univers, puis notre planète avec tous ses pleuples et ses cultures. Ensuite son continent, son pays, sa ville, sa famille, le groupe où il vivait. Toutes les sciences  l’intéressaient. La littérature et la poésie le nourissaient. Il était émerveillé par la complexité du corps humain, la beauté exprimée dans les formes, les couleurs tant dans la nature avec ses animaux, ses fleurs, ses rivières et lacs, ses forêts, ses paysages que dans les créations artistiques et techniques humaines. Il était un fervent du camping, la moto, le canot. Il arrivait à s’exprimer par l’aquarelle, le dessin, le fusain et aussi par  l’harmonica (un instrument humble). Il a été un aussi bon acteur de théâtre que metteur en scène (ses amis brésiliens s’en souviennent), connaisseur des musiques du monde. Roger était discret, secret. Il n’aimait pas apparaître. Il souhaitait ne laisser aucune trace et rejoindre ainsi les milliards d’anonymes de l’humanité. Sa compassion n’avait pas de limites car très tôt il a apprit la fragilité du corps humain, atteint par des maladies comme le diabète qui lui fera perdre une jambe, l’arithmie et ses nombreuses conséquences pour la mise en oeuvre de ses projets.

Roger était un passionné mais vivait lucidement. Sa mémoire vive lui permettait de nous faire revivre avec détails des moments vécus dans sa petite enfance. Elle lui permettait de nous réciter  des textes et des poèmes français, grecs, latins et portugais.

Il était un prêtre jésuite et fier d’être un compagnon du Pape François en qui il se reconnaissait. Ses études au Brésil allaient le préparer à se mettre au service des pauvres, mais  c’est aux jeunes du Canada que ses supérieurs lui ont demandé de  transmettre sa passion pour la vie et pour Dieu.

Reste avec nous Roger. Ta force et ta générosité nous aideront  à marcher dans tes pas de compagnon de Jésus vers la VÉRITÉ et la VIE.

 

Décédé à la Résidence jésuite Jean-de-Brébeuf, dimanche 25 mai 2014.
Exposé à la Résidence Notre-Dame-de-Richelieu,
460 1e Rue – Richelieu QC  J3L 4B5  – (450) 658-8761
samedi 7 juin, à compter de 10 h.
Les funérailles seront célébrées le même jour à 14 h.

 

P. Roger Messier, S.J.

Décédé dimanche 25 mai 2014.
Exposé à la Résidence Notre-Dame-de-Richelieu,
460 1e Rue – Richelieu QC  J3L 4B5  – (450) 658-8761
samedi 7 juin, à compter de 10 h.
Les funérailles seront célébrées le même jour à 14 h.

Nécrologie

Le père Roger Messier est décédé le dimanche matin, 25 mai, à l’infirmerie de la Résidence de Richelieu, des suites du diabète, qui avait affecté ses reins et avait provoqué l’amputation d’une jambe.

Roger est né à Montréal, le 28 novembre 1937. Après ses études secondaires et collégiales au Collège Saint-Ignace de Montréal, il entra au noviciat du Sault-au-Récollet, le 14 août 1955. Après ses premiers vœux, il suivit, durant deux ans, les cours en lettres anciennes et modernes au juvénat, puis il fit un an et demi de régence au Collège du Sacré-Cœur de Sudbury avant de partir pour le Brésil, où il avait demandé d’aller faire ses études de philosophie et d’y travailler ensuite. Il y demeura quatre ans : le temps d’apprendre le portugais et d’y compléter l’étape de la philosophie. Il revint dans la Province en 1965, avec l’intention d’y poursuivre des études spéciales, en lettres ou en anthropologie. Mais le Provincial l’invita à entreprendre d’abord la théologie au Collège de l’Immaculée-Conception. Il fut ordonné prêtre le 8 juin 1968 par Mgr Valérien Bélanger, évêque auxiliaire à Montréal. Après avoir terminé la théologie, il travailla quelque temps au CECI et il fit son troisième an, sous la direction de Gilles Cusson, en 1970-71.

Roger commença très tôt à souffrir du diabète. Il n’arrivait pas à comprendre pourquoi il se sentait si souvent fatigué. Au printemps 1973, il écrivait au Provincial, alors qu’il était en voyage au Portugal : « Maintenant que le mal qui m’a torturé pendant trois ans est identifié, je respire mieux et j’arrive à contrôler ce diabète ». C’est probablement son état de santé qui l’a conduit à renoncer à son projet de vie missionnaire au Brésil ; au diabète s’est ajoutée très tôt l’hypertension artérielle qui lui causait souvent des maux de tête.

Roger a exercé le ministère sacerdotal dans deux écoles secondaires, une publique et une privée : à l’École polyvalente Père-Marquette, de 1974 à 1979, et au Collège Regina Assumpta, dirigée par les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, de 1980 à 1990. Il était très apprécié surtout dans les contacts personnels avec les élèves. Il a demeuré à la résidence de la rue Woodbury de 1975 jusqu’à sa fermeture en 2001. Il est venu ensuite habiter à la Maison Bellarmin, qu’il a quittée pour aller vivre à Richelieu, au printemps 2009.

Un de ses compagnons qui l’avait côtoyé de près écrivait à son propos : « Bien que Roger paraisse être quelqu’un de secret, de mystérieux, de discret, aux allures et aux attitudes extérieurement difficiles à pénétrer, j’ai appris à le connaître comme un être attentif aux autres, un véritable disciple de Jésus-Christ, qui se ressource dans la prière et y puise la force nécessaire pour assumer ses graves épreuves de santé, ne pas perdre patience et garder l’espérance ». Ces propos traduisent bien la manière sereine dont Roger a vécu les dernières semaines de sa vie, malgré les nombreux déplacements entre l’hôpital et la résidence et les longues heures de traitement que lui imposait la dialyse.

Lui survivent sa sœur Cécile (feu Gilles Rivest), son frère Marcel (Giovanna Ponce Leon de Oliveira), un ex-jésuite qui a passé beaucoup de temps avec Roger dans ses derniers moments, une nièce, des neveux et des amis. Le corps sera exposé à la chapelle de la Résidence Notre-Dame de Richelieu, avant le service funèbre qui sera célébré à 14 heures, le samedi, 7 juin. L’eucharistie sera présidée par Michel Corbeil. Michel Lefebvre prononcera l’homélie.

Témoignage de M. Marcel Messier, frère de Roger

Dans quelques heures, mon frère Roger MESSIER sera inhumé au milieu des ses compagnons  jésuites qui l’ont précédé dans sa nouvelle vie. Avec eux il partageait la conviction que Jésus-Christ est la VOIE, la VÉRITÉ et la VIE. Il était certain que la recherche de la vérité gardait sur la voie de la vie. Tout au long de ses années parmi nous,  il a essayé de comprendre. D’abord l’univers, puis notre planète avec tous ses pleuples et ses cultures. Ensuite son continent, son pays, sa ville, sa famille, le groupe où il vivait. Toutes les sciences  l’intéressaient. La littérature et la poésie le nourissaient. Il était émerveillé par la complexité du corps humain, la beauté exprimée dans les formes, les couleurs tant dans la nature avec ses animaux, ses fleurs, ses rivières et lacs, ses forêts, ses paysages que dans les créations artistiques et techniques humaines. Il était un fervent du camping, la moto, le canot. Il arrivait à s’exprimer par l’aquarelle, le dessin, le fusain et aussi par  l’harmonica (un instrument humble). Il a été un aussi bon acteur de théâtre que metteur en scène (ses amis brésiliens s’en souviennent), connaisseur des musiques du monde. Roger était discret, secret. Il n’aimait pas apparaître. Il souhaitait ne laisser aucune trace et rejoindre ainsi les milliards d’anonymes de l’humanité. Sa compassion n’avait pas de limites car très tôt il a apprit la fragilité du corps humain, atteint par des maladies comme le diabète qui lui fera perdre une jambe, l’arithmie et ses nombreuses conséquences pour la mise en oeuvre de ses projets.

Roger était un passionné mais vivait lucidement. Sa mémoire vive lui permettait de nous faire revivre avec détails des moments vécus dans sa petite enfance. Elle lui permettait de nous réciter  des textes et des poèmes français, grecs, latins et portugais.

Il était un prêtre jésuite et fier d’être un compagnon du Pape François en qui il se reconnaissait. Ses études au Brésil allaient le préparer à se mettre au service des pauvres, mais  c’est aux jeunes du Canada que ses supérieurs lui ont demandé de  transmettre sa passion pour la vie et pour Dieu.

Reste avec nous Roger. Ta force et ta générosité nous aideront  à marcher dans tes pas de compagnon de Jésus vers la VÉRITÉ et la VIE.

 

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