MB: Les demandes n’ont pas cessé depuis l’imposition du moratoire, au contraire. Aux demandes de Syriens, Afghans et Érythréens se sont ajoutées des demandes en provenance de la Somalie et de l’Afrique des Grands-Lacs (Burundi, Rwanda, Ouganda, RDC). Les groupes et les organismes ont alors eu la possibilité de présenter de nouvelles demandes, mais en fait, on devrait plutôt parler de chance, car cette réouverture du parrainage privé a hélas pris la forme d’une loterie. En effet, les groupes de deux à cinq personnes, les organismes communautaires et les paroisses devront se « partager » les 150 parrainages privés que vient d’autoriser le MIDI, et ce, pour l’ensemble du Québec. Les groupes expérimentés ont quant à eux dû se partager 350 parrainages. Dans le meilleur des scénarios, un organisme comme le nôtre ne pourrait présenter que 30 dossiers. À titre de comparaison, en 2015, c’est 400 demandes de parrainages qui avaient été autorisées.